Dernière étape et arrivée tant attendue à Saint Jacques de Compostelle.
À partir 2020, je chemine chaque année depuis Le Puy en Velay : – 2020 : Le Puy en Velay – Figeac – 2021 : Figeac – Moissac – 2022 : Moissac – Saint Jean Pied de Port – 2023 : Saint Jean Pied de Port, Roncevaux – León – 2024 : León – Saint Jacques de Compostelle Selon la Compostela : 1515 km !
Belles forêts pour la première partie de l’étape.
Dernières belles lumières du petit matin sur le chemin.
On approche … à pied ! et non pas en avion …
Accueil musical à la cornemuse (Gaita) : on est bien en pays celte !
Colline de Montjoie (Monte do Gozo) : on devrait apercevoir la cathédrale … mais très grosse averse (appareil photo sous le Kway), et on ne voit rien !!!
Heureusement la pluie s’arrête, et on peut voir au loin, la Cathédrale tant attendue du pèlerin !
Une chaussure d’un pèlerin qui a beaucoup cheminé !
On arrive …
Émotion de l’arrivée au but !!! …
Deux pèlerins qui m’ont accompagnés sur le Camino … A suivre d’autres photos de cette ville et cathédrale magnifiques …
Pour achever mon Chemin jusqu’à Santiago de Compostela, je retourne à León, là où je avais arrêté mon Camino en 2023 … Par Avilès (ville jumelée avec Saint Nazaire où je vis en France) et Oviedo.
Avilès sous la pluie et au fond le centre culturel Oscar Niemeyer.
Cathédrale de San Salvador à Oviedo
A vérifier à Santiago de Compostelle … si : « Qui va à Santiago et pas au Salvador (d’Oviedo), visite l’élève et non le Maître » ???
Retour à León pour le nouveau départ sur le Camino…
Hier est paru en dernière et pleine page du journal « El Menorca » mon interview sur mon livre « Balade en bleu, Paseo Azul » en vente maintenant dans les librairies de Minorque et Nantes : superbe pub! (la traduction en français ci-dessous) le pdf de l’article de journal : Art_El_Menorca_Paseo_Azul_27_05_19-1
Journal « Menorca » du 27 Mai 2019 (dernière page) :
Bernard Vinceneux photographe :
«J’ai 67 ans, et suis né en Bourgogne, en France. Depuis 15 ans je vis à Nantes, bien qu’ayant vécu en d’autres lieux comme le Sénégal, Perpignan ou Paris. Je suis venu pour la première fois en voilier à Minorque en 1975, et y suis retourné de nombreuses fois. Je suis ingénieur en bâtiment, retraité depuis 3 ans. Je viens de publier un livre de photographies de Minorque. »
« Mes photos sont toujours une surprise »
Bernard Vinceneux arriva pour la 1ère fois dans l’île en voilier en 1975. Presque 30 ans après il a acheté avec sa femme un appartement à Es Castell, commune où ils passent la moitié de l’année quand ils ne sont pas à Nantes. Là, dans la localité la plus à l’Est de Minorque, il a fait une exposition photographique en 2016, et maintenant, après une autre exposition dans la salle Xec Coll à Ciutadella en 2017, il présente un livre de photographies de nombreux coins de Minorque, vus depuis la mer et la mettant en valeur.
Depuis quand faites-vous de la photo ?
J’ai commencé jeune, vers les 20 ans en faisant de la photo argentique en noir et blanc. J’ai arrêté pendant une longue période, et au début des années 2000, j’ai repris la photo, avec le numérique. Maintenant, étant retraité, j’ai beaucoup plus de temps.
La mer est toujours présente dans vos images ?
Oui, toujours la mer, et toujours en montrant un peu au-dessus et un peu au-dessous de la surface de l’eau. J’aime beaucoup que, dans une seule photo, puissent se voir ces deux mondes.
Pourquoi ?
Cela me plaît qu’à la prise de vue on ne sache pas ce qui va en sortir. Toujours c’est une surprise. En effet, après avoir nagé, je retourne à la maison pour voir les photos sur mon ordinateur. Beaucoup d’entre elles sont bonnes à jeter, mais il en ressort toujours une qui en vaut la peine.
Vous utilisez des accessoires ?
Un ami du photoclub Revel’Art d’Es Castell m’a dit que je pourrais mettre des objets qui ne sont pas habituels en mer. Et j’ai choisi d’y mettre des jouets en bois, Pinochio, ou des Playmobils. J’utilise aussi des « bouteilles à la mer ».
Dans vos œuvres il y aussi un facteur chance comme les gouttes sur la vitre du caisson, les reflets et les réfractions de la lumière dans l’eau.
Oui, le hasard fait beaucoup, mais je choisis quand même ce que je veux montrer, un llaüt (barque locale), un paquebot de croisière, ou une petite maison du rivage… Je vise approximativement et prends beaucoup de photos du coin que je souhaite photographier.
On ressent votre passion pour la mer.
J’aime beaucoup nager, avec palmes, masque et tuba, et j’aime beaucoup la photographie. Et ainsi je réunis mes deux passions.
Après vos deux expositions, vous présentez maintenant une collection d’images dans le livre « Balade en bleu , Paseo azul ».
Il y a dans ce livre une centaine de photos, toutes de Minorque, d’endroits comme Es Castell, Cala Corb, la rade de Mahon, Es Canutells, Binibequer Vell, Na Macaret, Fornells… Les photos sont prises en nageant ou d’un kayak en double avec ma femme. Et les images sont accompagnées de textes poétiques, d’un écrivain Nantais, Philippe Gicquel, inspiré par les photos. Il a choisi les photographies sur lesquelles il allait écrire ses textes.
C’est une édition bilingue.
Les textes ont été traduits en espagnol par Margarida Llabrés, une jeune femme de Ferreries, qui vit à Nantes, et a su très bien capter l’esprit des textes de Philippe Gicquel. Ce fut un travail difficile et elle s’en est très bien sortie.
Ce livre n’est pas votre premier ?
C’est le troisième. Le premier fut « Métamorphose », un livre de photos sur la transformation du Musée des Beaux Arts de Nantes lors du chantier de rénovation. Il montre en contrepoint le changement du musée ancien vers le nouveau, ses statues de pierre insérées dans les échafaudages, et les grandes portes des salles du musée. Le second livre est « Naoned Odyssée, Hommage à Nantes et à ses poètes » que j’ai publié avec Thomas Grison. Ce dernier a écrit des textes, un pour chacun de quarante poètes de Nantes, et a choisit chaque fois un lieu de la ville. Il m’a demandé de faire une photo pour chacun des sites.
Votre livre est déjà en vente ?
On peut en effet le trouver dans les librairies Sa Catolica et Espai14 à Mahon, Pau et Es Raco à Ciutadella, Sa Libreria à Ferrerries, Detalls à Alaior, et Serra à Es Castell.
Nous avons déjà vu vos photos en deux expositions, à Ciutadella et à Es Castell. Pour quand la prochaine ?
Pas cette année, mais je pense que cela pourrait être possible l’année prochaine. Je préfère attendre un peu, pour avoir de nouvelles photos, avec de nouveaux jouets de bois que j’ai achetés dans diverses boutiques. Quand j’aurais suffisamment de photos intéressantes, je pourrais faire une nouvelle exposition.