Exposition photos à Minorque Baléares

Ouverture Mardi prochain 17 Mai 2022 de notre exposition photographique, Odile Létourmy et moi, à Alaior (Minorque, Îles Baléares)

« Cannettes et Plastiques : Beautés toxiques » au Centre Culturel dans le Convent Sant Diego

Latas y plásticos, atractivos nocivos

Pero así son las cosas, durante décadas, las seductoras sirenas de la modernidad y la vida confortable han conseguido convertirnos a las virtudes lúdicas de los materiales nuevos, baratos y consumibles a montones, disponibles de muchas maneras, en la tierra, en el cielo, bajo el agua.

Y, poco a poco, nos hemos acostumbrado tanto a ello que, sin saberlo, nos hemos intoxicado, nos hemos transformado en plastívoros y, finalmente, nos hemos quedado aprisionados en este universo donde todo es suave, alegre y dichoso.

Desde hace algunos años, odilE y Bernard fotografían estas Latas, estos Plásticos. Revelan su doble cara, no sin cuestionarse.

Estos objetos, a menudo banales, incluso triviales, que envejecen mal y contaminan tan pronto como son abandonados en cualquier lugar, esconden también otra realidad insospechada, estética, abstracta, artística, enigmática, fascinante…

Extraña paradoja, ¿no?

Exposition à Alaior Minorque

Odile et moi exposons au Convent de Sant Diego à Alaior (Minorque, Baléares)

du 13 Mai au 26 Juin 2022, du mardi au dimanche de 18h30 à 20h30 :

« Cannettes, Plastiques : Beautés Toxiques »

(Latas y Plásticos : Atractivos nocivos)

Canettes et Plastiques, Beautés toxiques

Légers, brillants, colorés, ils ont envahi ma cuisine, mon bureau, mon réfrigérateur … Pour subvenir à tous mes besoins, ils se font tantôt cubiques, cylindriques, sphériques, ou même coniques, ils s’aplatissent, ils s’allongent, ils s’évasent, se creusent, s’étirent, se ratatinent, s’insinuent partout, même sous mes doigts, comme ce clavier joyeux et impeccable avec lequel j’écris en ce moment.

Ambitieux, emblématiques et populaires, ils sont matière première idéale des nouveaux chefs-d’œuvre de l’Art et ont donc fait leur entrée dans les musées, dans les galeries… ou dans nos prés dans lesquels, enhardis, ils se sont infiltrés pour distraire nos vaches… et, hélas, dans nos océans, où un peu malséants, déplacés même, malvenus, déguisés sous forme de microbilles, ils servent de nourriture extravagante aux voraces poissons et crustacés.

Holà ! Plastiques et canettes ! N’en faites pas trop ! N’abusez pas ! Avez-vous pensé, fols intrus, à ceux qui mangent les poissons ? A ceux qui les digèrent ? Croyez- vous, lents pollueurs, nos appareils digestifs plus recyclables que ceux des mouettes et des goélands ?

Mais c’est ainsi, depuis des décennies, les sirènes affriolantes de la modernité et de la vie confortable ont su nous convertir aux vertus ludiques de matériaux inédits, bon marché, consommables à gogo et disponibles en maintes options, sur terre, dans le ciel, sous les eaux.

Et, peu à peu, nous nous y sommes accoutumés au point d’être, à notre insu, intoxiqués, métamorphosés en plastivores et finalement emprisonnés dans cet univers où tout est lisse, gai, joyeux.

Depuis quelques années, Odile et Bernard photographient ces Canettes, ces Plastiques. Ils en révèlent le double visage, non sans questionnement.

Ces objets, souvent banals, triviaux même, qui vieillissent mal et polluent dès qu’on les abandonne un peu n’importe où, recèlent aussi une autre réalité insoupçonnée, esthétique, abstraite, artistique, énigmatique, fascinante…

Mais ne faut-il pas justement avoir l’esprit plastique, souple, malléable pour voir les choses telles qu’elles sont et sous toutes leurs facettes…

Étrange paradoxe, n’est-ce pas ?

Insurmontable contradiction ?

Peut-être !

Odile Létourmy

Philippe Gicquel

Exposition « Balade en bleu » à Nantes

Je viens d’accrocher ma nouvelle exposition « Balade en bleu »
au CIC Iberbanco 17 Route de Paris, au 1er étage, à Nantes Retour ligne automatique
(en face la station service de Paridis, à gauche en sortant de la ville) Retour ligne automatique
du 02 avril au 26 avril 2019 aux horaires d’ouverture de la banque CIC Iberbanco (entrée sur le côté droit de la façade sur rue) au 1er étage (voir photos du lieu ci-dessous) : Retour ligne manuel
- Du Mardi au Vendredi :8h45-12h30 | 13h30-18h00 Retour ligne manuel
- Le Samedi : 8h45-12h30

Des photos nouvelles, et un livre prochainement sur le même thème.

« Aux Baléares, à Minorque, nageant avec palmes, masque, tuba, muni de mon appareil photo et de son caisson étanche, mon univers se limite soudain à ce mince espace de transition entre l’eau et l’air, à ce paysage à hauteur de masque.Retour ligne automatique
Et les images qui en surgissent sont pour le moins surprenantes, filles des reflets du soleil sur la mer, fantômes inattendus naissant à la frontière entre l’eau et l’air, paysages méconnaissables, réalité déformée par les gouttes d’eau s’éparpillant sur la vitre du caisson. Retour ligne automatique
Et quand, parfois, dans cet espace fluctuant, on découvre des jouets flottants ou des bouteilles, avec ou sans message, on ne doute plus de la réalité des rêves. »

« Paseo azul

Cuando nado en Menorca (Islas Baleares), con máscara, tubo y aletas, equipado con mi cámara y su carcasa hermética, mi universo se limita repentinamente a este fino espacio de transición entre el agua y el aire, a este paisaje a la altura de la máscara.
Y las imágenes que surgen son, por lo menos, sorprendentes, hijas del reflejo del sol en el mar, fantasmas inesperados nacidos en la frontera entre el agua y el aire, paisajes irreconocibles, realidad distorsionada por las gotas de agua esparcidas sobre el cristal de la carcasa.
Y cuando, a veces, en este espacio versátil, descubrimos juguetes o botellas flotantes, con o sin mensaje, ya no dudamos de la realidad de los sueños. »

Exposition « Minorque Au delà du miroir »

Nouvelle exposition : « Minorque Au delà du miroir » à la Casa Pedro Muñoz, 4 place de la Cohue, 44115 Haute Goulaine en attendant la parution d’un livre photos sur le sujet.

Aux Baléares, à Minorque, je ressens le plaisir de nager avec palmes, masque et tuba, et j’y retrouve les images sous-marines de mes vacances d’enfant dans le Var.

Avec mon appareil photo et son caisson étanche, je peux en même temps y assouvir mon actuelle passion de la photo.

Je me suis concentré sur cet espace de transition entre l’eau et l’air, toujours à hauteur de mon masque : un peu au-dessous, un peu au-dessus de la « surface-miroir », ou

entre deux eaux …

Bien sûr le hasard fait beaucoup, mais j’essaye de l’apprivoiser en choisissant un peu le cadrage, ou l’angle de prise de vue.

Et les images se jouent des reflets, la frontière entre eau et air est franchie, les paysages sont déformés par les gouttes d’eau, sur la vitre de mon caisson étanche, et le monde de ces photos semble parfois, comme au pays des merveilles, au-delà du miroir … de la surface de l’eau.